Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères, a officiellement lancé jeudi 21 décembre dans les salons du Quai d’Orsay le site France.fr, « média de référence de nos destinations ».
Quelques minutes avant le lancement officiel de France.fr, Christian Mantei, directeur général d’Atout France, a expliqué lors d’une conférence de presse comment ce site allait devenir l’outil qui accompagnerait l’objectif gouvernemental d’atteindre 100 millions de touristes en France en 2020.
Déjà, ce n’est pas un site qui permet de réserver, « le marché est suffisamment encombré » mais bien un portail qui « suit l’actualité et révèle continuellement des événements, des réalisations inédites qui animent la destination en invitant à la découvrir plus souvent ». Bref, il faut « apporter quelque chose de différent », pour faire de « France.fr non pas un site « vitrine » mais un site « média », loin des images d’Epinal.
C’est pour cela qu’Atout France s’est attaché les services de Virginie Dennemont, journaliste de formation qui a été la rédactrice en chef de Tour Hebdo. Avec le concours de l’agence de communication BETC Digital, qui a accompagné le projet, il aura fallu un an de travail pour livrer la version du site qui est aujourd’hui disponible en français et en anglais .
Au cours du premier trimestre 2018, « les contenus de cette version seront traduits en 14 autres langues » et, surtout, comme le souligne Christian Mantei, « adaptés en fonction des affinités des visiteurs internationaux ». Par exemple, « la Provence est une marque plus connue que la France pour un Coréen ».
Avec la collaboration de Qwant, moteur de recherche d’origine française, les Internautes poeuvent recevoir des réponses qualifiées à leurs demandes. Ajoutons, aussi, qu’Atout France s’est également rapprochée de l’IGN pour que tous les sites touristiques recensés soient « aisément géo-localisable ».
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères, précise que l’investissement de 2 millions d’euros était nécessaire, « la France ne peut pas se reposer sur ses lauriers » et, oui, « les emplois liés au tourisme sont délocalisables ». Il a aussi rendu hommage à Laurent Fabius qui, comme ministre des Affaires Etrangères, a fait rentrer le « tourisme » dans le périmètre du Quai d’Orsay.