La nouvelle compagnie low cost d’Air France (Boost) n’a pas encore de nom mais devrait être dans les GDS à partir de septembre prochain, si les négociations avec les pilotes aboutissent bien.
C’est ce qu’a indiqué Zoran Jelkic, directeur général du marché France d’Air France-KLM, lors d’une conférence de presse mardi. Il a précisé que la nouvelle compagnie n’avait pas encore de nom et que « normalement, dès la fin de l’été (août ou septembre) la mise en machine des billets sera effective pour le moyen-courrier ». Pour le long-courrier, il faudra attendre la fin du 3e trimestre de l’année 2018. Boost disposera à terme d’une flotte de 10 Airbus A350 et de 18 Airbus A320 et A321. « L’idée de cette compagnie est de pérenniser sur le long courrier les lignes qui sont structurellement déficitaires. Mais aussi d’ouvrir 30% de nouvelles lignes à l’horizon 2020 » rappelle Zoran Jelkic. Sur le moyen-courrier, le groupe veut ainsi non seulement résister à l’érosion de son offre face « aux trains à grande vitesse et aux compagnies low cost » mais aussi « maintenir l’alimentation du hub de Roissy ».
Boost est « une offre pensée à l’attention des millennials (18-35 ans) » dit-il encore et ajoute : « elle ne sera pas moins-disante mais différente de celle d’Air France ». Autre précision, pour séduire ces passagers ultra branchés, « les A320 et A321 seront équipés dès leur lancement d’une boucle wifi interne ». A l’hiver 2017, six A320 seront mis en service. Et à l’été 2018, onze A320 ainsi que quatre A340 (en attendant de recevoir des A350) complèteront la flotte.